Temps de lecture: 7 min.
L’été peut avoir des bons côtés et des moins bons pour beaucoup de chasseurs. Tandis que certains apprécient les paysages verdoyants, le temps ensoleillé et bronzer au soleil, d’autres peuvent vite être incommodés par l’activité accrue des insectes, la chaleur brûlante et les coups de soleil. Parce que c’est quelque chose “qu’on aime ou qu’on déteste”, nous voulions savoir ce que pensaient nos ambassadeurs de cette saison. Voici ce que nous avons appris des expériences de Nathan Stuart d’Australie, Kevin Murphy du Royaume-Uni et Joel Henrysson de Suède.
Comment passez-vous généralement vos étés ? Est-ce plutôt la haute saison de la lutte antiparasitaire, la chasse pour votre propre plaisir, ou bien encore faites-vous une pause tous ensemble ?
Nathan : L’été peut être très chargé quand vous chassez en Australie. C’est la saison à laquelle les cultures comme le blé sont récoltées, ce qui laisse les chaumes courts. La chasse au porc sauvage la nuit avec une lunette thermique est très efficace, là où des cultures denses et hautes gênaient jusqu’alors la visibilité. De plus petits gibiers comme les lapins et les renards prolifèrent également durant cette période, les plus jeunes animaux se déplaçant après avoir quitté la tanière.
Kevin : J’aime chasser le chevreuil pendant la saison estivale. J’aime aussi profiter des journées plus longues et des soirées plus chaudes pour la gestion des lapins. Je suis heureux de passer du temps dehors pendant les chaudes journées d’été.
Joel : Je consacre en général mes étés à la chasse, à la pêche et à la nature. C’est en été qu’a lieu le pic de la protection des cultures contre les sangliers, une forme de chasse très excitante et l’une de mes préférées ! Je pratique aussi la pêche au brochet et la pêche à la mouche pour la truite de mer. Quelques week-ends de camping dans la nature sont un excellent moyen d’échapper à votre routine quotidienne et de vous ressourcer un peu.
Et concernant l’équipement ? Quelque chose de nouveau à essayer ?
Nathan : L’été dernier, j’ai été parmi les premiers en Australie à utiliser les Merger LRF XP50 et le Thermion 2 LRF XG50. Tous deux sont des appareils fantastiques que j’utilise encore chaque semaine dans mes activités de chasse professionnelle.
Kevin : J’ai récemment reçu les Merger LRF XL50 et j’adore les utiliser. Avec le Thermion Duo, le combo va être incroyable !
Joel : Je viens de recevoir un nouvel appareil photo, le Canon EOS R7. Il va probablement me suivre partout où j’irai dans les mois à venir. Je suis également curieux de voir comment l’Axion 2 LRF XQ35 Pro se comporte en action dans les cultures cet été. Je pense qu’il va me donner un grand avantage !
J’ai récemment reçu les Merger LRF XL50 et j’adore les utiliser. Avec le Thermion Duo, le combo va être incroyable !
Kevin Murphy
Que préférez-vous dans la chasse en été ?
Nathan : Les journées allongées et les boissons fraîches pour me garder au frais.
Kevin : Ne pas avoir à porter de vêtements épais ! Le soleil et les journées allongées car je suis un vrai amoureux du soleil.
Joel : Oh, la liste est longue. J’adore le soleil, le chant des oiseaux, les couchers de soleil, l’activité de la faune et, bien sûr, pouvoir sortir en t-shirt sans avoir d’engelures. Vivre en Suède vous offre une grande variation entre le jour et la nuit de l’été à l’hiver, alors je me languis de chaque saison. Cependant, c’est bon d’arrêter enfin de geler pendant un moment.
Des ennuis pendant la saison ?
Nathan : Oui, il fait vraiment chaud en Australie, ce qui rend la chasse en journée souvent inconfortable et peut même limiter la durée de la chasse nocturne.
Kevin : Le plus embêtant pour moi est le rhume des foins – cela peut rendre votre sortie vraiment inconfortable. Je dirais que l’autre souci est la végétation, si haute que les animaux sont plus difficiles à voir.
Joel : Très certainement les moustiques – ils savent à coup sûr comment gâcher la fête. Si vous oubliez votre protection contre les moustiques, vous aurez droit à pour votre récompense”.
Utilisez-vous plus ou moins la vision thermique en été ?
Nathan : Il n’y a aucun changement dans mon utilisation de la vision thermique de l’hiver à l’été. Elle reste efficace toute l’année pour la lutte antiparasitaire. Quoique, elle peut être plus utile en été, lorsque de nombreux animaux adoptent un mode de vie plus nocturne pour éviter la chaleur de la journée.
Kevin : C’est une question délicate pour moi. Je dirais que je m’en sers moins, mais comme je l’ai dit précédemment, le thermique peut vous donner un grand avantage pour trouver votre cible lorsque la végétation est beaucoup plus haute.
Joel : Ce sera en fait mon premier été avec la vision thermique. J’ai vraiment hâte d’essayer le Thermion DUO DXP50. Comme le soleil se couche très tard ici en été, ce sera un basculement super entre le numérique de jour et le thermique !
Les Pulsar Merger LRF XP50, avec leur capteur 640×480 au NETD < 25 mK sont les meilleures pour l’été. Elles m’aident beaucoup dans les environnements chauds et humides, délivrent une image nette et une excellente identification de la cible.
Nathan Stuart
Le meilleur appareil thermique pour la saison chaude ? Quel appareil Pulsar utilisez-vous le plus souvent ?
Nathan : Sans conteste les Merger LRF XP50, avec leur capteur 640×480 au NETD < 25 mK. Elles m’aident beaucoup dans les environnements chauds et humides, délivrent une image nette et une excellente identification de la cible.
Kevin : Les Merger sont les plus utiles car elles délivrent toute la puissance supplémentaire nécessaire à l’identification.
Joel : Je vais probablement beaucoup utiliser le Thermion DUO pour sa possibilité de basculer entre les canaux numérique et thermique. Comme nous vivons principalement dans l’obscurité en hiver, avec un coucher de soleil tôt, je veux profiter de chaque minute de soleil en été.
L’été est aussi le moment rêvé pour observer les animaux. Allez-vous souvent en forêt – peut-être en famille ou entre amis – pour simplement observer et apprendre des habitudes des animaux ?
Nathan : Pas seulement pour l’observation des animaux. C’est aussi le bon moment pour se détendre en famille lors de chaudes journées dans les criques, au bord des rivières et de belles plages. Et sait-on jamais, il y a toujours des animaux à observer près des points d’eau.
Kevin : Évidemment ! Nous allons souvent dans les réserves naturelles locales et j’emporte toujours les jumelles avec moi lorsque je promène le chien, juste au cas où j’apercevrais des animaux.
Joel : Pour sûr ! J’ai toujours passé beaucoup de temps dans la forêt. Mon père était déjà chasseur – je n’avais pas beaucoup de choix. Et j’ai vraiment accroché. J’adore me promener le soir en voiture ou sur les terrains de chasse, observer et apprendre les habitudes des animaux.
Depuis que j’ai reçu mon nouvel appareil photo il y a quelque temps, je sors presque tous les jours juste après le travail – parfois seul, parfois avec ma compagne, et nous passons toute l’après-midi et la soirée dans la nature.
Avez-vous remarqué des curiosités de la vie animale qui ne se produisent qu’en été ?
Nathan : Les serpents et les reptiles sont plus actifs. Inutile de mentionner que c’est un risque du métier à éviter, pas à examiner ! Je n’ai jamais eu de problème avec eux, mais c’est quelque chose dont il faut être conscient.
Kevin : Le rut des chevreuils se produit ici au Royaume-Uni en juillet et en août, il est donc toujours très intéressant de surveiller leur comportement.
Joel : C’est toujours amusant et intéressant de regarder les sangliers avec leurs porcelets tout juste nés. Leur intelligence et leur vitesse d’apprentissage continue de m’impressionner. Je suis stupéfait de voir comment les laies s’associent pour surveiller leurs joyeux marcassins tout en restant vigilantes face aux dangers potentiels.
Quel est votre souvenir préféré de chasse estivale ?
Nathan : La traque aux sangliers le long des ruisseaux et des barrages l’après-midi. Quand il fait chaud et sec, ils cherchent toujours de l’eau pour boire et se rafraîchir. Leur chasse peut être très excitante, souvent à courte distance avec des fusils de chasse.
Kevin : J’ai tiré mon tout premier chevreuil en été, et je me souviens qu’il était assez haut au sommet d’une vallée. La vue, en plus de l’émotion de ma toute première mise à mort, était incroyable, et je ne l’oublierai pas de sitôt.
Joel : Ce n’est peut-être pas le plus beau moment que j’ai vécu, mais certainement celui qui m’a le plus marqué et auquel je repense souvent.
J’étais seul à la chasse, protégeant les récoltes des sangliers. Il faisait environ 30°C dehors, alors je transpirais avant même de quitter la voiture… Avec beaucoup de discrétion, j’ai observé un gros sanglier mâle dans un champ de blé, qui prenait les cultures pour un buffet à volonté. Il m’a fallu une approche longue et silencieuse sous une chaleur aride, mais tout s’est bien passé une fois que j’ai déclenché le tir. Pourtant, je me suis retrouvé dans de beaux draps.
J’étais à environ 1 km de la voiture, tout seul, sans aucun moyen de rapprocher la voiture du sanglier, car j’étais entouré de blé. J’ai dû le traîner à la main tout le retour, ce qui m’a pris plus de temps que je n’oserais l’admettre.
Quand j’ai finalement atteint la voiture, on aurait dit que j’étais partie nager avec tous mes vêtements. Cependant, le fermier était satisfait, et moi aussi. J’ai rempli le congélateur – et le sanglier grillé fut délicieux !
Je consacre en général mes étés à la chasse, à la pêche et à la nature. C’est en été qu’a lieu le pic de la protection des cultures contre les sangliers, une forme de chasse très excitante et l’une de mes préférées !
Joel Henrysson