Le Pulsar Krypton 2, que nous avons lancé plus tôt cette année, est un excellent appareil pour ceux qui veulent tout avoir, mais n’aiment pas emporter tout un attirail. Conçu à l’origine comme un accessoire de vision thermique à monter sur votre optique de jour, il se transforme également facilement en un monoculaire thermique portatif, devenant ainsi un appareil véritablement universel à double usage. C’est le moment de savoir ce qu’en pensent les chasseurs !
Dès le début du développement du Krypton 2, nous voulions une mise à jour soit significative – nous ne cherchions pas simplement à apporter de petites retouches esthétiques. Dans le cas de cet appareil, le design et les composants internes ont subi des changements majeurs. Puisque la refonte du design est le changement le plus évident, commençons par celui-là.
Le corps du nouveau module est plus léger et mieux équilibré que chez ses prédécesseurs. Avec la batterie reposant désormais sur le dessus de l’appareil, la répartition de la masse est plus uniforme qu’auparavant.
“La taille du nouveau Krypton 2 est un avantage total. Il est petit et léger, donc très facile à emporter avec vous. Très souvent, je chasse de jour comme de nuit, et avoir une optique que je peux simplement monter sur ma lunette classique quand l’obscurité s’installe est très utile”, commence Erica Eggonson, chasseuse suédoise.
La simplicité d’utilisation est toujours une priorité pour nous. Le Krypton 2 étant un accessoire de vision thermique, il est inévitable qu’il soit placé légèrement devant vous. Bien que vous puissiez toujours en prendre le contrôle, la tâche pourrait vous distraire du processus de chasse proprement dit. Pour éviter cela, nous expédions chaque Krypton 2 avec une télécommande Bluetooth. Celle-ci reprend toutes les commandes de l’appareil et peut être placée là où il vous plaira, afin que vous restiez concentré sur la cible à tout moment.
Erica est une grande fan de cette fonctionnalité : “La télécommande est d’un très grand secours pour moi car j’ai des bras assez courts. Je peux donc modifier les réglages sans avoir à étirer mes bras jusqu’à l’avant du fusil, c’est très pratique.” Son homologue d’Allemagne, Henrik Sproedt, qui apparaît également dans la vidéo de lancement du Krypton 2, ajoute que “la nouvelle télécommande est particulièrement utile pour ajuster le point d’impact.”
Laissons le design de côté une minute et examinons les composants internes. Grâce à son capteur thermique Lynred amélioré 640×480 @ 12 µm, ses 8 palettes couleur et son objectif F50 / 1.0, le Krypton vous aidera inévitablement à améliorer votre pratique de la vision thermique. Mais si ces chiffres vous semblent plus déroutants qu’autre chose, laissez Stefan Orman, chasseur suédois et sans doute le plus grand fan du Krypton 2, vous expliquer cela dans des termes plus simples.
“Oh, la qualité d’image du Krypton 2 FXG50 est de loin supérieure à celle de l’ancien modèle. Et il y a deux raisons principales. La première, c’est l’objectif F 1.0 de diamètre 50 mm. L’image délivrée est bien plus nette. Ensuite, vous avez le nouveau capteur Lynred au NETD inférieur à 40 mK. Il est beaucoup plus sensible. Enfin, il y a une troisième raison. Une meilleure plateforme, un matériel plus intelligent, de meilleurs algorithmes. Ils aident grandement à l’amélioration de l’image, mais les principales raisons sont le nouvel objectif et le nouveau capteur.
Un usage double
“Le nouveau Krypton, avec le monoculaire 3x, est le premier appareil que j’utilise véritablement pour un double usage, c’est-à-dire comme module frontal et comme monoculaire”, déclare Henrik, et nous sommes très heureux d’apprendre que cette fonctionnalité a trouvé ses fans. Et pour effectuer la transformation de module à caméra thermique portable, tout ce dont vous avez besoin est du monoculaire compact Pulsar 3x20B. Le procédé est suffisamment simple et rapide pour être réalisé sur le terrain.
“J’ai aussi un Axion que j’adore, mais quand je chasse le sanglier, je trouve le Krypton 2 également très agréable à utiliser. De cette façon, je n’ai pas besoin d’emporter trois appareils avec moi”, partage Erica.
Stefan, bien qu’il ait un éventail d’observateurs Pulsar à la maison, profite également des deux fonctions du Krypton 2. “Vous savez, vous devez scanner avec le portable pour trouver les animaux et confirmer que tout est en sécurité. C’est à ce moment-là que vous allez le monter sur votre lunette pour commencer vos affaires”, explique le chasseur, rappelant une fois de plus qu’il ne faut jamais utiliser votre lunette pour scanner.
Les adaptateurs PSP-B permettent un montage facile et fiable du Krypton 2. “Il est si facile à monter sur ma lunette. Ma lunette préférée a toujours été le Thermion 2 XP50, mais le Krypton 2, de par sa qualité d’image exceptionnelle, est presque aussi bon”, déclare Erica.
Stefan mentionne une autre caractéristique très importante liée au montage, l’interface utilisateur évolutive. Sur les modules précédents, lorsque vous les montiez sur une lunette avec un grossissement de base plus élevé et zoomiez un peu, vous risquiez de perdre des informations utiles dans la barre d’état. Grâce à Stefan et Henrik (et à notre département R&D, bien sûr), ce n’est plus le cas.
“Henrik et moi n’arrêtions pas de les embêter, en leur expliquant qu’il fallait une interface évolutive avec la barre d’état, afin de ne pas perdre d’informations lors d’un zoom avant si le zoom de base de la lunette est plus élevé. Et, heureusement, nous avons inclus cette fonctionnalité, et elle a vraiment amélioré l’utilisation globale du Krypton 2”, explique Stefan, et nous pouvons confirmer que c’est vrai – Henrik et lui nous ont vraiment donné du fil à retordre à ce sujet !
En ce qui concerne la configuration et la mise à zéro, c’est aussi simple qu’intuitif – l’ensemble du processus est hyper simple et ne vous prendra que quelques minutes. Henrik le confirme (“Le Krypton est très facile à installer et à utiliser”), et il n’est certainement pas du genre à embellir les choses. Besoin de plus d’arguments ? Voici ce que Matthias Lusch, chasseur allemand, déclare : “Le procédé de montage est simple et fluide ; la répétabilité est très bonne, l’appareil peut être facilement retiré et remis en place.”
Si vous pensez que vous pourriez avoir besoin d’aide, mais que les manuels ne sont pas votre truc, notre collègue Christin a réalisé une vidéo très informative sur l’ensemble du procédé – vous pouvez la trouver sur notre chaîne YouTube.
Si vous avez lu jusqu’ici, nous supposons que vous aimeriez également entendre quelques exemples d’utilisation particuliers. Matthias le recommande “à tous ceux qui souhaitent chasser les sangliers et les prédateurs la nuit.”
Pour étayer, voici l’avis de Stefan : “Nous avons eu le FXG50 et le FXQ35. Le FXQ35 a un champ de vision plus large, ce qui est plus approprié pour les personnes qui vont chasser à des distances assez courtes. Il sera bon pour tout ce qui est à moins de 150 m. Mais si vous faites de la lutte contre les nuisibles et que vous voyez un sanglier, il va s’approcher très près à cause du blé ou des plantations hautes. Et le large champ de vision va être un énorme avantage. Il sera très, très bien pour cela sur une lunette de faible puissance.
Si vous partez pour chasser à des distances un peu plus élevées, que vous chassiez le sanglier dans des champs ouverts, ou que vous viviez dans un pays où vous faites beaucoup de renards, comme au Royaume-Uni, alors je vous conseillerais à coup sûr le FXG50. Vous bénéficiez d’une grande distance de détection et d’une grande distance d’identification sur le FXG50. Finalement, c’est le mieux adapté pour ceux qui en veulent pour leur argent. Et pour ceux qui souhaitent être plus polyvalents. Il vous économisera du poids, vous n’avez pas besoin d’emporter deux lunettes différentes. C’est un très, très bon appareil pour un usage professionnel.”
“Le nouveau Krypton 2 est léger, résistant, utilise la même batterie que l’Helion et délivre une très bonne qualité d’image”, déclare Henrik lorsque nous lui demandons de nommer ses fonctionnalités préférées. Et comme vous pouvez le voir, les utilisations de l’appareil sont infinies. Certes, vous pouvez toujours y aller avec une lunette dédiée et un ou deux monoculaires, mais parfois, « moins, c’est vraiment plus ». “Si vous partez traquer et souhaitez rester léger, polyvalent, et tout avoir dans votre sac à dos, alors les modules sont définitivement les meilleurs appareils, point final”, déclare Stefan, et il nous semble qu’il n’y a plus grand-chose à ajouter !