La préparation à l’approche du printemps peut jouer un rôle essentiel dans votre succès sur le terrain.
Les chasseurs le savent, avec la transformation rapide du paysage et la réapparition de la faune, il est crucial de préparer les terrains de chasse, vérifier votre équipement et trouver le temps de s’occuper des animaux. Continuez la lecture pour découvrir les précieux conseils et informations de trois chasseurs qui attendent impatiemment le retour du printemps.
“Nettoyage de printemps”
Quand l’hiver laisse place au printemps, il y a beaucoup de petites tâches à effectuer sur les terrains de chasse. Par exemple, pour le chasseur allemand Patrick Strauss, cette période de l’année est propice à un “rangement” et à un rafraîchissement de la zone.
“Nous en profitons pour dégager les pistes, en enlevant les feuilles et les petites branches, pour pouvoir marcher en silence jusqu’aux miradors. Le printemps est également la période idéale pour enlever les arbres tombés à l’automne ou à l’hiver, afin qu’ils ne bloquent pas des accès importants ou des zones sombres. De plus, nous coupons en général la végétation autour des miradors pour maintenir un champ de vision dégagé pour la chasse. Même si pour l’instant la visibilité est excellente, une fois que les arbres et les arbustes sont recouverts de feuilles, ça devient beaucoup plus difficile”, explique Patrick.
Le réveil de la faune
Dimitri Hullebroek, chasseur passionné de Belgique, nous explique qu’à mesure que les températures remontent et que les champs redeviennent une source de nourriture pour les animaux, sa manière d’occuper ses journées sur le terrain change fortement.
“Après l’hiver, la nourriture vient à manquer pour de nombreux animaux. Cela signifie qu’il est temps de remplir les mangeoires, laisser des pierres à sel pour les cerfs, et surtout – tout faire pour préserver les animaux en bonne condition. Concernant les chevreuils, c’est la période de l’année où leurs groupes s’apprêtent à se séparer, il est donc important de se concentrer sur l’endroit où ils s’installeront. Par conséquent, vous promener tard le soir ou pendant la nuit avec un appareil thermique vous aidera à estimer les populations de gibier à la fin de l’hiver”, note le chasseur.
Quels autres changements apporte le printemps ? Selon Theresa Anheuser, chasseuse allemande expérimentée, cette période de l’année est en général très attendue par les animaux sauvages, en particulier le sanglier.
“À mesure que le sol dégèle, le sanglier peut à nouveau chercher des vers et des coléoptères pour répondre à ses besoins en protéines. Ce qui cause des dégâts dans les champs, devenus particulièrement intéressants pour les animaux lorsqu’ils sont semés de cultures. Au grand dam des agriculteurs, bien sûr. Pour le chasseur, cela implique d’intervenir et, grâce à la technologie de la vision thermique, agir de manière rapide et efficace. Pour éviter des dégâts élevés, une bonne solution est d’agir rapidement”, dit Theresa.
S’occuper des animaux
Pour nos ambassadeurs, il est important de profiter de cette période de l’année pour prendre soin des habitats de la faune locale. Par exemple, Patrick Strauss nous raconte qu’avec d’autres chasseurs, ils ont ramassé du bois mort et de vieux arbres de Noël pour les placer dans des zones à forte densité de ronces.
“Au printemps, ces ronces pousseront sur le bois mort, pour former une plus grande haie. Cela fournira un habitat sûr à nos oiseaux indigènes nichant au sol, comme les faisans et les perdrix, pour élever leurs petits en paix. De plus, à l’aide de mon Telos LRF XL50, je repère généralement où se trouvent les oiseaux nicheurs au sol. Dans ces zones, nous avons mis en place des stations d’alimentation pour nous assurer que les faisans et les perdrix disposent de suffisamment de nourriture. Cela permet également de les attirer et de les retenir dans ces endroits”, explique Patrick.
Theresa poursuit en indiquant que la vision thermique peut aussi servir au printemps à protéger divers jeunes animaux.
“Avant de tondre les champs, les agriculteurs doivent s’assurer qu’il n’y a pas de jeunes animaux comme des faons, des lièvres, des oiseaux nicheurs au sol ou des renards installés. Par conséquent, chasseurs et agriculteurs travaillent généralement main dans la main, à l’aide de drones ou de caméras à vision thermique, pour contrôler la présence de jeunes animaux. Par exemple, si des faons sont détectés, ils sont pris en charge par le chasseur et mis à l’abri dans une cage jusqu’à ce que l’agriculteur ait fini de tondre. Après quoi, les faons sont relâchés dans la nature”, explique Theresa.
Renouveler l’équipement et admirer la nature
Quid de votre équipement de chasse ? Pour Dimitri Hullebroek, il est essentiel de le préparer à l’approche du printemps.
“La maintenance reflète la durée de vie de vos appareils. Les appareils thermiques sortent de l’hiver, où ils ont connu des conditions humides, boueuses et froides. Un nettoyage soigneux à l’aide de produits conçus spécialement pour les lentilles et d’autres parties de l’appareil est toujours une excellente idée. N’oublions pas les bottes, vêtements et autres accessoires – un bon lavage et un traitement minutieux les feront durer plus longtemps”, explique le chasseur.
De plus, le printemps peut être le bon moment pour passer en revue votre équipement de chasse et voir si vous avez besoin de renouvellement ou de complément – vêtements supplémentaires, munitions ou même un nouvel appareil à vision thermique.
“Parfois, je revends du matériel ancien pour investir dans quelque chose de plus récent. C’est pourquoi il est important d’entretenir votre équipement afin qu’il reste en parfait état”, conclut Dimitri.
Enfin, le chasseur nous rappelle de toujours trouver un moment pour profiter de la nature qui renaît : “J’adore le printemps et l’allongement des jours, et c’est une période parfaite pour photographier la nature. Les Merger Duo sont pour cela mon meilleur allié – l’observation de la nature est le point sur lequel ces jumelles se distinguent le plus, selon moi.”