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Jón Rúnar Guðjónsson
Jón Rúnar Guðjónsson est une personne extraordinaire. Islandais de naissance, il réside actuellement au Danemark et passe beaucoup de temps à chasser en Suède. Ambassadeur Pulsar depuis 2021, il est l’un des rares chanceux à avoir fait de la chasse son mode de vie. Nous pourrions lui parler pendant des heures, mais cette fois-ci nous nous sommes rencontrés pour une courte entrevue sur ses favoris de chasse. Poursuivez la lecture si vous êtes curieux !
La chasse est une façon de vivre en harmonie avec la nature, où les deux parties en profitent. Une bonne situation gagnant-gagnant.
Un type de chasse : J’aime vraiment un mélange de pürch – ou traque – et chasser le chevreuil en hauteur toute la journée, avec une pause de 2 à 3 heures lorsque le soleil est au zénith, puis passer au sanglier la nuit, la même journée. C’est une activité de 14 à 20 heures qui améliore mon bien-être et nourrit mon âme. Je tire beaucoup d’énergie de chasses comme celle-là. À simplement être là-bas, en quelque sorte ne faire qu’un avec la nature.
Après quelques jours d’une telle chasse, je m’accorde des siestes récupératrices à l’ombre ou au soleil, selon la météo. Puis je me réveille en entendant les oiseaux et les abeilles, en voyant tous les minuscules insectes s’adonner à leurs tâches, percevant tous les petits détails de la forêt ou du champ, les petites gouttes d’eau ou les formes et contours des fleurs ou des arbres. J’adore ça, tout simplement. Il me faut quelques jours avant de pouvoir en quelque sorte me libérer de ce simple sentiment d’être. Mais quand ça frappe, ça frappe.
Un lieu : la Suède.
Une période de l’année : Étant dans la même zone de chasse jour et nuit, mon type de chasse préféré est plus adapté au printemps, de mai à mi-juin, et de nouveau à la fin de l’été, de la mi-août à la mi-septembre. En ce moment, je chasse le chevreuil et le sanglier.
Un animal à chasser : le chevreuil le jour, le sanglier la nuit.
Un gibier à consommer : le daim, le koudou, l’orignal, le sanglier.
Un équipement de chasse : J’ai toujours un bon couteau, et j’utilise généralement une lame rotative Swingblade. Pour la chasse de jour, j’ai toujours une paire de jumelles, en général des 8×32, en raison de leur faible poids, et un zoom 8x suffit pour identifier la plupart des animaux. La plupart du temps, j’emporte avec moi un sac à dos, de l’eau, du chocolat, des noix et d’autres aliments. Des vêtements de rechange si la météo est changeante. J’ai toujours des gants en néoprène à enfiler sur le terrain et une corde pour récupérer l’animal. Ça dépend surtout du terrain et du temps que je passe dehors. Bien sûr, j’ai ma canne de pirsch Mjølner à 4 pieds pour tirer en toute stabilité et mon fusil, qui est en général un Mauser M12 Impact .308 Winchester. Ensuite, j’ai des munitions qui sont, en ce moment, des Precision Hunter de Hornady.
Un appareil Pulsar : Ça dépend du terrain. Si c’est une chasse mixte, j’installe un module sur ma lunette de jour. Si je pars chasser le sanglier, j’emmène le Thermion 2 LRF XP50 Pro ou le Digex C50.
C’est faire partie d’une belle entreprise, honnête, et pouvoir tester tous leurs appareils tout au long de l’année.
Pour moi, le plus grand défi est de trouver un équilibre entre énergie et variations de température. Parfois, il fait 15-20 degrés la journée et ça peut descendre jusqu’à 2-3 degrés pendant la nuit. Ce changement peut être très difficile quand vous n’avez pas de vêtements de rechange, car l’humidité vous refroidit plus rapidement. Parfois je rêve d’une maison douillette, d’eau propre et d’un bain chaud.
Une façon de pratiquer : Je ne sais pas vraiment. Je pense que toute technique de tir est amusante parce que c’est très social.
Un média pour obtenir des nouvelles sur le tir/la chasse : Je reçois beaucoup de mes nouvelles de YouTube, Facebook et d’autres réseaux sociaux. Là encore, certains magazines de chasse publient des articles très intéressants.
Il me faut quelques jours avant de pouvoir me libérer de ce simple sentiment d'être. Mais quand ça frappe, ça frappe.