Après de longues recherches et une fois les étoiles alignées, nous avons enfin pu tourner le film sur notre première lunette de visée multi-canaux Thermion Duo DXP50 au milieu du Portugal, ou plutôt, comme les Portugais aiment l’appeler : “no meio do nada” (« au milieu de nulle part »). Et quoi de mieux que l’hospitalité portugaise et un chasseur portugais expérimenté, Jorge Costa, pour incarner le personnage principal de la vidéo ? Aujourd’hui, nous invitons Jorge à partager ses réflexions sur la chasse, sa passion depuis qu’il est petit garçon, et ses impressions sur les coulisses du tournage du film.
J’ai commencé à chasser légalement à l’âge de 18 ans, une fois que j’ai obtenu tous les permis et documents de chasse nécessaires. Mais j’allais déjà à la chasse depuis mes 11 ans. Je chassais de petits oiseaux avec une fronde en bois ou je tirais simplement sur une cible. Plus tard, j’ai eu ma première arbalète.
Je passais mon temps à errer dans les forêts, seul ou avec mon père. Il n’aimait pas tellement la chasse, mais parfois il m’accompagnait. Il a même obtenu son permis de chasse pour pouvoir m’encourager dans mon passe-temps et être là avec moi.
Une fois adulte, j’ai commencé à chasser pour de vrai. Et c’est depuis devenu ma plus grande passion.
Pour moi, la chasse ne s’est jamais résumée à seulement placer des tirs. Je vois la chasse comme la possibilité d’être au contact permanent de la nature et de pouvoir observer la vie et les habitudes des animaux. J’ai un profond respect pour la nature ; par conséquent, je ne tire jamais sur de petits porcelets ou sur des laies avec leurs petits. Je ne choisis que de gros sangliers matures, appelés navalheiros en portugais.
Sur ma chaîne YouTube, j’ai aussi tendance à transmettre l’idée que la chasse est un moyen pour nous de passer plus de temps avec nos amis, ce que je trouve fondamental. Les amitiés que nous entretenons sont durables. Pour nombre d’entre nous, c’est aussi un moyen de se ressourcer après une longue semaine de travail. Nous partons à la chasse pour reprendre des forces avant de démarrer une nouvelle semaine de bonne humeur.
Aujourd’hui au Portugal, la chasse est extrêmement critiquée. De nombreuses personnes s’opposent aux chasseurs. Par conséquent, mon objectif est de montrer que la chasse ne consiste pas qu’à “ tuer ” bêtement, comme l’affirment certains. Selon moi, ce n’est pas du tout ça. Pour développer ma pensée, l’objectif du chasseur est de limiter la prolifération de certaines espèces pour que d’autres espèces puissent exister ; nous essayons de limiter les dégâts qu’infligent les animaux sauvages aux exploitations agricoles ; nous prenons soin des espèces d’oiseaux rares qui viennent au Portugal pour se nourrir – c’est une grande partie de notre travail.
Je donne une grande partie de la viande de gibier que je chasse à mes amis non chasseurs qui souhaitent consommer une nourriture saine et délicieuse. J’aime beaucoup la viande de gibier. Mais parfois, il est plus facile d’apporter la viande sur mon lieu de travail et la donner au cuisinier afin qu’il prépare un bon plat que nous dégustons entre collègues.
J’ai lancé ma chaîne YouTube il y a un peu plus de 3 ans, je voulais simplement présenter ce qu’est la chasse. Comme je le disais, il ne s’agit pas que de tirer sur des animaux, ça implique bien plus. Donc, sur ma chaîne Youtube, je raconte des histoires sur les lieux dans lesquels nous chassons et les différents processus que la chasse implique, comme le choix de la bonne distance, l’attente des animaux, etc.
Je pense que c’est ce qui attire l’attention du public – ces choses les intéressent et les captivent, tout simplement. La plupart de mes 10.000 abonnés sont dans des pays lusophones ou dans les pays voisins comme l’Espagne, la France ou l’Italie. Leur nombre a augmenté constamment et rapidement depuis que je me suis associé au distributeur local d’équipement de chasse au Portugal, Espingardaria Samora. Ils me donnent la possibilité de tester et de présenter les différents types d’équipements, de munitions, de fusils et, surtout, les appareils de vision thermique Pulsar. Évidemment, on me pose beaucoup de questions et je peux fournir toutes les informations nécessaires.
Oui, c’est vrai. Avant de publier quoi que ce soit sur YouTube ou sur les réseaux sociaux, je teste toujours les appareils moi-même dans diverses circonstances. Dans mes vidéos, je parle des différents aspects des appareils. Et n’affirme que des choses dont je suis persuadé. C’est dans ma nature.
Avant de commencer à travailler avec le distributeur Pulsar au Portugal, Espingardaria Samora, je possédais déjà quelques produits Pulsar. La première lunette de visée Pulsar Digisight N550, puis la Digisight N770 et la Digisight Ultra N450. Ensuite, j’ai acquis ma première lunette thermique Thermion XQ50. Vous voyez, j’étais déjà un grand fan de cette marque, donc quand Luis Gil de Samora m’a invité à rejoindre son équipe, j’étais très heureux. Pour moi, Pulsar est Pulsar, une marque qui n’a pas vraiment de concurrents à sa hauteur. Je continue d’admirer les innovations technologiques de Pulsar sous tous les aspects. Et je le dis avec tout mon cœur.
Au début, je ne pouvais pas y croire. Mais évidemment que j’ai adoré l’idée ! C’était surtout l’occasion d’essayer un appareil totalement inédit : une lunette de visée multi-canaux (un canal thermique et un numérique). C’était quelque chose d’unique au monde. Je savais aussi que cela ajouterait de la valeur à ma chaîne YouTube. Mais surtout, cela m’aiderait à renforcer la confiance de mes abonnés et des amateurs de chasse. D’une certaine manière, c’était une récompense pour le travail que je réalise et que j’aime.
C’était merveilleux dès le premier jour ! Dommage que la barrière linguistique ne m’ait pas permis de communiquer avec l’équipe comme je l’aurais souhaité. Mais c’était quand même une expérience incroyable. Nous avons tourné le film à la fin de l’été dernier. Et il faisait vraiment chaud à cette période. La plupart du temps, nous étions debout dans un champ dégagé sous un soleil de plomb. Je suis habitué à ce type de météo, mais je pense que c’était un sacré défi pour toute l’équipe… Au final, je peux seulement dire que c’est l’une des choses les plus incroyables qui me soit arrivée. Être là, sur ces beaux terrains que je connais bien, rencontrer des personnes intéressantes, à faire ce que j’aime vraiment.
Et, bien sûr, être parmi les premiers à essayer la nouvelle lunette Pulsar ! C’est une lunette parfaite. Le Thermion Duo DXP50 délivre une qualité incroyable sur ses deux canaux, sur le thermique comme sur le numérique. Elle est commode et facile d’utilisation. Elle a vraiment tout ce qu’il faut. Et c’est tout ce que nous attendons de Pulsar. La seule chose que je souhaiterais lui ajouter, c’est la possibilité d’observer par le canal numérique la nuit. Mais c’est juste une idée.
Quand j’ai vu le film pour la première fois, honnêtement, j’ai adoré. En particulier le personnage principal ! (Rires.) C’est juste un peu triste qu’il ait fallu condenser presque une semaine de tournage en ces quelques courtes minutes… Mais je sais bien que pour réaliser un très bon film, il faut beaucoup de sacrifices pour rendre chaque instant captivant. Sinon, le spectateur s’ennuie rapidement. Dans le cas du film sur le Thermion Duo DXP50, vous ne risquez pas de vous ennuyer !
Au Portugal, nous avons différents types de chasse : la chasse avec des chiens, la chasse au lièvre, la chasse à cheval, la monteria et bien d’autres encore. Mon type de chasse préféré, c’est l’approche. Être sur le terrain, chercher des animaux avec un monoculaire ou des jumelles, essayer de s’approcher le plus possible, choisir le bon animal – c’est un processus long et satisfaisant. Le choix du bon équipement est un facteur important dans ce type de chasse. Aujourd’hui, la technologie nous permet de visualiser une cible à de plus longues distances, à près d’un kilomètre de distance. Pour un chasseur, c’est un sacré avantage. De plus, de nombreux animaux se chassent la nuit. Et sans un équipement adapté, ce serait presque impossible. Il est bon de noter également que grâce aux dispositifs thermiques, le temps passe très vite la nuit. Car outre le fait de chasser, vous observez également d’autres animaux autour de vous et étudiez leurs habitudes en attendant le bon. Il y a quelques années à peine, cela semblait impossible.
Depuis quelques années déjà, trente pour être précis, je sers au sein de la marine portugaise. Ma vie a toujours eu un lien avec le tir, les armes à feu et les munitions. À un moment donné, j’ai commencé à donner des cours de préparation physique à d’autres marins, les cadets d’une école navale. Et je pense que ce sera mon dernier acte dans ce domaine avant de me retirer. J’ai toujours aimé ma vie professionnelle, et quand on fait ce qui nous plaît vraiment, les choses se font d’elles-mêmes et plus facilement. Mais désormais, j’ai d’autres projets pour l’avenir…